Infections
La vaginose bactérienne est la cause la plus fréquente de pertes vaginales 3,4.
Les infections vaginales sont généralement bénignes mais la plupart risquent de récidiver et altèrent la qualité de vie.
1 femme sur 4 est touchée par la vaginose bactérienne2.
Cette infection est due, non pas à un champignon, mais à des bactéries associées à la vaginose telles que : Gardnerella vaginalis, Atopobium vaginae, Mobilincus, Prevotella…
Comme la mycose, la vaginose bactérienne est liée à un déséquilibre du microbiote vaginal.
Néanmoins, il est important de bien les différencier car les symptômes et les traitements sont différents.
Le risque de vaginose bactérienne est plus élevé en début qu’en fin de grossesse3.
Une vaginose bactérienne en début de grossesse expose à un risque de complications obstétricales, dont l’accouchement prématuré3,4.
En France, la Haute Autorité de Santé recommande, depuis 2001, le dépistage de la vaginose bactérienne en début de grossesse chez toutes les patientes ayant un antécédent de prématurité3.
Dans le cas de grossesse à risque élevé, il est préconisé un dépistage et un traitement entre la 12e et la 16e semaine de grossesse4.
Pendant les règles, en rapport avec la baisse des estrogènes, le taux de lactobacilles chute.
En cas de légère dysbiose (déséquilibre du microbiote) avant les règles, la vaginose bactérienne risque d’apparaître après les règles.
Les récidives sont fréquentes et sont liées à la persistance du déséquilibre du microbiote.
Elles peuvent avoir un impact très négatif sur la qualité de vie12.
Environ 1/3 des femmes ayant une vaginose bactérienne récidivante ressentent un impact sur leur vie sexuelle : gêne vis-à-vis de leur partenaire, inquiétude concernant leur vie affective et leur relation.
La majorité des femmes rapportent des sentiments de honte, de saleté, de « se sentir malade », de mauvaise estime de soi.
Elles augmentent le risque d’IST (Infection Sexuellement Transmissible), y compris VIH et HPV 13,14.
La mycose ou candidose vulvo-vaginale est pratiquement aussi fréquente que la vaginose bactérienne 4.
Néanmoins il est important de bien les différencier car les symptômes et les traitements sont différents.
La mycose est due à la prolifération d’une levure (champignon) qui se développe à l’occasion d’un déséquilibre du microbiote.
Dans 85 % à 90 % des cas il s’agit de Candida albicans 15.
Près de 75 % des femmes présentent au moins un épisode de mycose durant leur vie 4.
À partir d’au moins quatre épisodes symptomatiques par an, on considère que la candidose vulvo-vaginale est récurrente avec un impact significatif sur la qualité de vie 4.
Les récidives de candidoses sont fréquentes chez les femmes diabétiques 16.
La vaginite est une inflammation du vagin résultant 5 :