Microbiote
Dans le vagin, il existe tout un monde microbien qui constitue le microbiote vaginal, également appelé flore vaginale.
L’ensemble des lactobacilles présents dans la flore vaginale est aussi appelé flore de Döderlein. C’est le nom d’un gynécologue allemand qui a identifié en 1892 ce type de bactéries présentes dans le vagin de toutes les femmes en bonne santé.
Lactobacilles : 60 %
Le microbiote, ou flore vaginale, composé de « bonnes » bactéries (non pathogènes), est bénéfique.
En effet, ces bactéries, essentiellement des lactobacilles, offrent une protection contre les infections vaginales provoquées par des germes pathogènes 5.
La concentration de lactobacilles est généralement supérieure à 50 % de l’ensemble du microbiote vaginal6, et peut parfois atteindre 80 % 7.
Les autres micro-organismes présents restent inoffensifs tant que les lactobacilles sont en nombre suffisant.
La dysbiose est un état de déséquilibre de l’écosystème vaginal.
Lorsque les « bonnes bactéries » diminuent ou disparaissent, elles laissent le champ libre aux autres micro-organismes qui vont se multiplier et risquent de provoquer une vaginose3.
Beaucoup de facteurs sont susceptibles de perturber la flore vaginale, parmi lesquels :
En rapport avec la chute des estrogènes, le taux de lactobacilles chute.
La ménopause, en l’absence de traitement, est associée à une baisse des estrogènes.
La composition du microbiote vaginal se modifie considérablement et le taux de lactobacille chute.
L’une des conséquences de ce déséquilibre post-ménopausique est le taux important de vaginose bactérienne chez les femmes ménopausées.
Mais il existe de très importantes variations d’une femme à l’autre.
Les conséquences dépendent du type de micro-organismes qui va se multiplier.